• Conseillé par (Libraire)
    7 novembre 2016

    Conseillé par la Librairie Sorcière La Soupe de l'Espace à Hyères

    Ce roman graphique, c’est l’histoire de Louis, jeune garçon qu’on a du mal à lâcher une fois la lecture entamée. Son caractère attachant doit y jouer. Et ce regard cru et tendre à la fois, presque désabusé, qu’il porte sur la vie, sur la famille, sur les autres sur les vacances d’été à la saveur douce-amère qui paraissent durer une éternité et sur Billie.

    Billie, elle rayonne, ça se voit au jaune qui est utilisé quand elle apparaît dans la page et qui vient rehausser le noir et blanc d’Isabelle Arsenault. À côté du jaune, il y a le texte qui endosse une typographie différente pour chaque personnage – joli jeu avec le lecteur – et il y a le bleu un peu maussade, celui qui correspond aux spectres, ces fantômes de la vie parmi lesquels déambule Louis. Ils sont là, aériens, sous forme de souvenirs, de chansons, matérialisant souvent le manque de courage.

    Car c’est exactement de ça qu’il est question tout au long du livre. Du courage du père, du courage pour trouver les mots à dire à Billie, de la vraie vie en somme, celle qui file des bleus qu’on rattrape avec des sourires. Félicitations à Fanny Britt et Isabelle Arsenault pour cette bande-dessinée sensible et courageuse – ce qu’elle est belle ! – qui émeut, qui fait rire parfois, qui noue la gorge et qu’on a envie de partager le plus largement possible.


  • Conseillé par (Libraire)
    20 janvier 2017

    Douceur

    Louis, un garçon de 11 ans, aimerait déclarer sa flamme à la belle Billie.
    On en tire une belle leçon, dédiée principalement aux jeunes garçons: montrer sa vulnérabilité est un acte courageux.
    Encore un sublime ouvrage de notre duo fémino-québécois préféré.


  • Conseillé par
    2 décembre 2016

    En savoir plus...

    Voici un résumé de Nicolas Fréret dans sa chronique sur canoe.ca

    Louis est un gentil pré-ado follement amoureux de la jolie et flegmatique Billie. Un amour d'écolier d'une intensité qui le dépasse, mais pas assez pour outrepasser sa timidité et aller lui conter fleurette. S'il n'a d'yeux que pour elle et ses poétiques gambettes, la fillette, sans cesse plongée dans ses lectures, semble inaccessible.
    À la maison, Louis a noué une délicate complicité avec «Truffe», son petit frère naïf et innocent. Tous les deux s'évadent comme ils peuvent de leur quotidien, pris entre l'alcoolisme au dernier degré de leur papa, qu'ils voient boire ou pleurer plus souvent qu'autrement, et le désarroi de leur maman, accablée et prisonnière d'une vie cheap à laquelle, sûrement, elle ne s'attendait pas.