Last Man, 1, Lastman

Bastien Vivès, Michaël Sanlaville

Casterman

  • Conseillé par (Libraire)
    14 octobre 2016

    Conseillé par la Librairie Sorcière Larcelet à Saint-Dizier

    Dans un village se déroule le traditionnel tournoi d’arts martiaux. Adrian, jeune garçon volontaire, mais malchanceux et peu doué, voit son équipier lui faire faux-bond au dernier moment. Alors qu’il voit s’enfuir ses espoirs de participer pour la première fois au mythique tournoi arrive un guerrier plutôt badass (Richard) à qui il manque un équipier pour participer. Les deux s’allient, le plus jeune compensant sa faiblesse par ses connaissances des règles particulières du combat, et aidant Richard à vaincre les adversaires successifs. Le caractère ombrageux et la bogossitude de Richard ont tôt fait de séduire la mère d’Adrian.

    Avec cet ambitieux projet de shonen, les auteurs (Vivès, Balak et Sanlaville) ont relevé un défi que peu de Français avant eux ont tenté. Écrire une histoire épique, directement inspirée du manga, mais avec une écriture et des références culturelles européennes. Le noir et blanc, le format de publication, certains traits de personnages et la trame de l’histoire sont directement tirés du manga. Les décors, l’univers médiéval-fantastique, l’apparence de certains personnages révèlent, eux, l’ancrage européen de la saga.

    Formés à l’animation au sein de l’école de Gobelins, les auteurs livrent un récit extrêmement dynamique et prenant, conçu dès le départ comme une œuvre multimédia, grâce à une prépublication sur Delitoon et à un jeu video associé ("Lastfight"). Peut être la première vraie synthèse de la culture franco-belge et du manga, opérée par des auteurs de la génération qui a connu Tintin en même temps que Dragon Ball.