- EAN13
- 9782072551963
- Éditeur
- Gallimard
- Date de publication
- 15/01/2015
- Collection
- Folio
- Langue
- français
- Langue d'origine
- hébreu
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Folio 7,80
Au début de la fondation du kibboutz, nous formions une grande famille. Bien
sûr, tout n’était pas rose, mais nous étions soudés. Le soir, on entonnait des
mélodies entraînantes et des chansons nostalgiques jusque tard dans la nuit.
On dormait dans des tentes et l’on entendait ceux qui parlaient pendant leur
sommeil. L’idéal de vie en communauté a-t-il résisté à l'érosion du temps pour
les habitants du kibboutz Yikha ? Ben Gourion est Premier Ministre, et la
société israélienne n’est déjà plus la même que du temps des fondateurs. Alors
des questions de principe et de règlement se posent aux kibboutsniks : peut-on
par exemple permettre à Henia Kalisch d’envoyer son fils Yotam faire des
études à l’étranger – chez son oncle qui, justement, a quitté le kibboutz – et
faut-il laisser le petit Youval à la maison des enfants, malgré ses pleurs ?
Mais même dans une petite communauté très attachée aux principes idéologiques,
les affaires de coeur prennent parfois toute la place. Yoev Carni va-t-il
résister au charme de la jeune Nina, surtout quand il la croise pendant ses
rondes de surveillance nocturnes ? Nahum Asherov peut-il accepter que son
vieil ami David Dagan, excellent professeur et grand séducteur, s’installe
avec sa fille Edna, âgée de dix-sept ans à peine ? Et que va faire Ariella,
qui déborde d’affection pour l’ex-femme de son amant Boaz ? A Yikha comme
ailleurs, l’on se débat avec ses chagrins d’amour et ses désirs irréalisables,
mais dans un kibboutz, l’on n’est jamais seul… En huit nouvelles tragi-
comiques qui se lisent comme un roman, Amos Oz scrute les passions et les
faiblesses de l’être humain, fait surgir un monde englouti et nous offre
surtout un grand livre mélancolique sur la solitude.
sûr, tout n’était pas rose, mais nous étions soudés. Le soir, on entonnait des
mélodies entraînantes et des chansons nostalgiques jusque tard dans la nuit.
On dormait dans des tentes et l’on entendait ceux qui parlaient pendant leur
sommeil. L’idéal de vie en communauté a-t-il résisté à l'érosion du temps pour
les habitants du kibboutz Yikha ? Ben Gourion est Premier Ministre, et la
société israélienne n’est déjà plus la même que du temps des fondateurs. Alors
des questions de principe et de règlement se posent aux kibboutsniks : peut-on
par exemple permettre à Henia Kalisch d’envoyer son fils Yotam faire des
études à l’étranger – chez son oncle qui, justement, a quitté le kibboutz – et
faut-il laisser le petit Youval à la maison des enfants, malgré ses pleurs ?
Mais même dans une petite communauté très attachée aux principes idéologiques,
les affaires de coeur prennent parfois toute la place. Yoev Carni va-t-il
résister au charme de la jeune Nina, surtout quand il la croise pendant ses
rondes de surveillance nocturnes ? Nahum Asherov peut-il accepter que son
vieil ami David Dagan, excellent professeur et grand séducteur, s’installe
avec sa fille Edna, âgée de dix-sept ans à peine ? Et que va faire Ariella,
qui déborde d’affection pour l’ex-femme de son amant Boaz ? A Yikha comme
ailleurs, l’on se débat avec ses chagrins d’amour et ses désirs irréalisables,
mais dans un kibboutz, l’on n’est jamais seul… En huit nouvelles tragi-
comiques qui se lisent comme un roman, Amos Oz scrute les passions et les
faiblesses de l’être humain, fait surgir un monde englouti et nous offre
surtout un grand livre mélancolique sur la solitude.
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