- EAN13
- 9782380822809
- Éditeur
- Éditions Anne Carrière
- Date de publication
- 20/01/2023
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Anne Carrière 20,00
L’hommage à des parents immigrés d’Algérie condamnés à l’héroïsme pour
favoriser l’intégration et la réussite de leurs enfants.
Dès l’aube, Korichi se dirige vers l’usine d’Haumont avec des centaines
d’ouvriers. La douleur de l’exil ne se dissipe pas depuis qu’il a quitté
l’Algérie en 1948, mais il doit continuer, accumuler les jours de travail pour
couvrir les dettes d’une famille de dix enfants, et espérer donner à ces
derniers la chance d’une autre vie. Après l’usine, il trouve du réconfort au
café, où les communautés de travailleurs immigrés commentent l’actualité et
organisent la solidarité.
Rayonnante même dans le dénuement et l’adversité, Yamina élève leurs enfants
dans un entre-deux complexe : son rêve d’un retour au pays natal se mêle à la
détermination de les voir s’intégrer et réussir, et peut-être embrasser
l’idéal républicain.
À travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie
aux soubresauts du XXe siècle, Si j’avais un francappelle à réfléchir aux
questions d’identité et d’intégration. Mêlant intime et politique, cette
autofiction familiale lumineuse donne voix à ces femmes et ces hommes de
l’immigration algérienne qui ont subi l’exploitation et le mépris, et rend
hommage à un père et une mère condamnés malgré eux à l’héroïsme.
Abdlekrim Saifi a grandi à Hautmont dans le nord de la France. Il a été
journaliste au Nouvel Obs et à La Voix du Nord, enseignant à l’université de
Lille, puis président d’une fondation de recherche. Il est l’auteur d’une
biographie de Pasteur (Pasteur ou la rage de vaincre, éditions La Voix du
Nord).
favoriser l’intégration et la réussite de leurs enfants.
Dès l’aube, Korichi se dirige vers l’usine d’Haumont avec des centaines
d’ouvriers. La douleur de l’exil ne se dissipe pas depuis qu’il a quitté
l’Algérie en 1948, mais il doit continuer, accumuler les jours de travail pour
couvrir les dettes d’une famille de dix enfants, et espérer donner à ces
derniers la chance d’une autre vie. Après l’usine, il trouve du réconfort au
café, où les communautés de travailleurs immigrés commentent l’actualité et
organisent la solidarité.
Rayonnante même dans le dénuement et l’adversité, Yamina élève leurs enfants
dans un entre-deux complexe : son rêve d’un retour au pays natal se mêle à la
détermination de les voir s’intégrer et réussir, et peut-être embrasser
l’idéal républicain.
À travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie
aux soubresauts du XXe siècle, Si j’avais un francappelle à réfléchir aux
questions d’identité et d’intégration. Mêlant intime et politique, cette
autofiction familiale lumineuse donne voix à ces femmes et ces hommes de
l’immigration algérienne qui ont subi l’exploitation et le mépris, et rend
hommage à un père et une mère condamnés malgré eux à l’héroïsme.
Abdlekrim Saifi a grandi à Hautmont dans le nord de la France. Il a été
journaliste au Nouvel Obs et à La Voix du Nord, enseignant à l’université de
Lille, puis président d’une fondation de recherche. Il est l’auteur d’une
biographie de Pasteur (Pasteur ou la rage de vaincre, éditions La Voix du
Nord).
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