Exil, Témoignages sur la guerre d'Espagne. Les camps et la résistance au Franquisme
EAN13
9782862666235
ISBN
978-2-86266-623-5
Éditeur
Loubatières
Date de publication
Collection
LOUBATIERES ED
Nombre de pages
166
Dimensions
24,6 x 23,2 x 2 cm
Poids
884 g
Langue
français
Code dewey
946.081
Fiches UNIMARC
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Exil

Témoignages sur la guerre d'Espagne. Les camps et la résistance au Franquisme

De

Loubatières

Loubatieres Ed

Indisponible
La guerre d'Espagne, l'exil, la résistance... Ce livre de mémoire et d'actualité donne la parole aux anonymes qui ont lutté presque à mains nues contre le fascisme. Au fil des témoignages, l'espoir que la liberté finit toujours par s'imposer éclaire ces pages, parfois sombres, d'une lumière réconfortante."C'en est trop ; vraiment l'on se rend compte des horreurs qu'engendrent la guerre et ses terribles conséquences. Est-ce possible qu'au XXe siècle pareil carnage se produise, que pareilles atrocités soient permises. Le coeur éclate de contempler un si lamentable spectacle et des larmes silencieuses coulent dans bien des yeux."Joseph Noëll, maire de Prats-de-Mollo en 1939."Les enfants, dans la cour de la prison, étaient en culottes, avec un drap et une petite couverture. Ils devaient rester là toute la journée, même s'ils pleuraient, tu ne pouvais les prendre. Moi, j'étais toujours punie parce que dès que j'entendais pleurer des enfants, je m'échappais, ne serait-ce que pour les balancer un peu. Je me souviens d'Alfredo, il était très beau. Sa mère était enfermée dans une chambre pour qu'elle ne prenne pas son enfant. Tu voyais la mère pleurer à la fenêtre, l'enfant pleurer dans la cour, et moi pleurant de rage contre les fonctionnaires. La prison des mères est le pire que tu puisses imaginer."Petra Cuevas, emprisonnée en Espagne."Comment veux-tu que je me souvienne de toutes les actions auxquelles j'ai participé. J'ai fait sauter les quatre ponts sur la Vienne, dynamité de nombreux convois de trains, combattu dans la forêt de Rochechouart, à Confolens, à Chabannais. Le sabotage de la ligne de haute tension qui allait vers Royan et La Rochelle est mon oeuvre. Tout seul, j'ai dynamité un train d'Allemands qui se dirigeait vers Angoulême.- Qu'as-tu fait après ton combat dans la Résistance, Ramon ?- Que devais-je faire ? Retourner en Espagne. Là, la lutte n'est pas encore terminée."Ramon Vila Capdevila "Capitaine Raymond".
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