EAN13
9782352842453
ISBN
978-2-35284-245-3
Éditeur
Jasmin
Date de publication
Collection
JASMIN MUSIQUE
Nombre de pages
474
Dimensions
28 x 22 x 2,3 cm
Poids
600 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La musique populaire et le jazz cubains

Jasmin

Jasmin Musique

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La musique populaire et le jazz cubains, d’une extraordinaire inventivité, tirent leur richesse et leur diversité de la rencontre de multiples cultures. Sur l’île du cigare, du rhum et du café, baptisée « Caïman vert » en raison de sa courbure étirée, le croisement des genres musicaux profanes et sacrés avec des mélodies espagnoles et françaises puis d’autres apports, nord-américains en particulier, a engendré un florilège de rythmes et de danses créoles au charme irrésistible et au rayonnement international : son, rumba, guaracha, danzón, conga, mambo, cha cha cha, pachanga, songo, timba. Cuba est également un prodigieux créateur d’instruments de musique : claves, güiro, maracas, bongo, conga, timbales, aujourd’hui employés dans des orchestres populaires du monde entier et même dans certains orchestres symphoniques.L’histoire de ces musiques se joue aussi aux États-Unis, où se sont établies d’importantes communautés cubaines. C’est à New York, en effet, qu’est en grande partie né, au contact des Portoricains et des Noirs américains de la ville, ce que l’on a d’abord appelé cubop (Cuba + bebop) puis Latin jazz, et dont les principaux artisans ont été, à ses débuts, Mario Bauzá, Machito, Dizzy Gillespie et Chano Pozo. Avec l’avènement de la révolution cubaine et la rupture des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis, l’île a connu, dans les années 1960 et 1970, une période de repli musical, mais le feu couvait sous la cendre. Le volcan s’est réveillé en 1979 avec l’irruption sur la scène internationale d’Irakere, fondé par le pianiste Chucho Valdés, orchestre cubain le plus influent et le plus novateur de l’époque. Des artistes de premier plan dont la chanteuse Celia Cruz, connue comme « la reine de la salsa », le saxophoniste Paquito D’Rivera ou le trompettiste Arturo Sandoval, émigrés aux États-Unis, ont également donné une impulsion nouvelle à la musique de leur pays. Depuis a surgi à Cuba la timba, pendant local de la musique de danse d’origine cubaine baptisée « salsa » aux États-Unis et en Amérique latine, et désormais adoptée dans le monde entier. Le Mexique, avec l’orchestre du pianiste cubain Dámaso Pérez Prado, grand prêtre du mambo dans les années 1950, ainsi que l’Europe, où vit actuellement une autre importante partie de la diaspora cubaine, ont aussi joué et continuent de jouer un rôle de premier plan. Et avec la création du Festival Jazz Plaza, Cuba a désormais ouvert ses portes aux meilleurs jazzmen de divers pays.Ce livre retrace la passionnante épopée de la musique populaire et du jazz cubains depuis la fin du XIXe siècle, époque où le monde découvre les premiers grands succès de l’île, jusqu’à ses plus récents développements, à Cuba et à l’étranger.
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