Une si rouge poussière

A Sabati, la guerre couve et deux peuples sont séparés par une frontière. Même les plus jeunes doivent choisir leurs camps. Saad et Nôr sont amis mais l'un est sourya et l'autre, chan.
" Visez-moi un peu ces gueules de singe ! "Tout le monde veut voir de quoi ont l'air les Chandastranis. Quand vient enfin le tour de Saad, il distingue des soldats semblables à ceux qui sont de ce côté-ci. Seule peut-être la couleur de leurs uniformes les différencie...La guerre couve dans le district de Gîr, à Sabati : une frontière a été arbitrairement dessinée pour séparer le Souryastan du Chandastran, qui ne formaient jusqu'alors un seul et même pays. De part et d'autre de cette frontière, les deux peuples se sont séparés.Lorsque les militaires arrivent dans le village frontalier de Sabati, ils obligent les habitants du Souryastan à s'engager pour la patrie. Dans ce climat orageux où il faut choisir son camp, l'amitié entre Saad, jeune garçon sourya, et Nôr, chan, est mise à l'épreuve. Saad est ébloui par la prestance et l'assurance des militaires, Nôr fait partie de la seule famille Chandastranis restée dans ce petit village du Souryastan, et est très vite mise au de la société.
Un texte très littéraire qui, dans un pays ici imaginaire, se fait l'emblème des conflits émergeants dans les pays sous-développés. qui montre comment la guerre oblige les enfants à grandir trop vite et à faire des choix qui les marqueront à vie.
amitié, état de guerre, différence.