- EAN13
- 9791093104065
- ISBN
- 979-10-93104-06-5
- Éditeur
- Locus Solus
- Date de publication
- 05/2015
- Collection
- FIN DE SERIE -
- Nombre de pages
- 140
- Dimensions
- 20,5 x 16,2 x 1,3 cm
- Poids
- 205 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Parler Latin Pour Classer La Nature
L'héritage de Linné
De Philippe Cibois
Locus Solus
Fin De Serie -
« Pour beaucoup comme Pascal, le latin est une langue scientifique
avec laquelle on a l’habitude de traiter certains types de questions. Par exemple dans sa Lettre à Fermat (1654), Pascal commence en français puis poursuit en latin (que je sous-titre) :
Monsieur,
L’impatience me prend aussi bien qu’à vous et, quoique je sois encore au lit, je ne puis m’empêcher de vous dire que je reçus hier au soir […] votre lettre sur les partis [les paris], que j’admire si fort que ne puis vous le dire. [il commence son raisonnement en français puis le reprend en latin]
Par exemple, et je vous le dirai en latin, car le français n’y vaut rien :
Si quotlibet literrarum, verbi gratia octo :
Si d’autant de lettres qu’on voudra, par exemple, huit
A, B, C, D, E, F, G H,
summmantur omnes combinationes quaternarii…
on prend toutes les combinaisons par quatre…
Pascal exprime bien sa pensée en français (car auparavant il avait commencé son raisonnement sur les combinaisons de lettres en cette langue), mais il est plus à l’aise en latin pour les questions scientifiques un peu techniques. »
avec laquelle on a l’habitude de traiter certains types de questions. Par exemple dans sa Lettre à Fermat (1654), Pascal commence en français puis poursuit en latin (que je sous-titre) :
Monsieur,
L’impatience me prend aussi bien qu’à vous et, quoique je sois encore au lit, je ne puis m’empêcher de vous dire que je reçus hier au soir […] votre lettre sur les partis [les paris], que j’admire si fort que ne puis vous le dire. [il commence son raisonnement en français puis le reprend en latin]
Par exemple, et je vous le dirai en latin, car le français n’y vaut rien :
Si quotlibet literrarum, verbi gratia octo :
Si d’autant de lettres qu’on voudra, par exemple, huit
A, B, C, D, E, F, G H,
summmantur omnes combinationes quaternarii…
on prend toutes les combinaisons par quatre…
Pascal exprime bien sa pensée en français (car auparavant il avait commencé son raisonnement sur les combinaisons de lettres en cette langue), mais il est plus à l’aise en latin pour les questions scientifiques un peu techniques. »
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