(...) Je lis « Des petits garçons », le premier roman d’Emmanuel Darley, publié aux éditions P.O.L. en 1993. Je veux voir la différence. Comprendre la distance qu’il y a ou non entre un roman et une pièce. Je comprends assez vite. « Des petits garçons » n’est pas un roman. Il déborde de chaque frontière. On croit une vérité que l’on abandonne quelques lignes plus loin. L’enfant est dans une prison, il fabrique des porte-clés en Schtroumpfs. Il est un assassin. De qui ? Il a aimé Nelly, Sandra, Nora, il ne sait plus. Il a un fils. Ou il est le fils de. On ne sait pas. On lit la violence, le désarroi, la folie. Avec toujours ces phrases courtes, dérangeantes. Il y a dans l’écriture de tous ces textes quelque chose qui serait resté de l’enfance, comme une urgence à dire. Les personnages nés sous la plume d’Emmanuel Darley ont cette urgence en commun. Urgence à vivre, à continuer le présent même si c’est un présent de guerre, urgence à s’éloigner des souvenirs, à bousculer les choses, à bouger. (...)

Madeline Roth, librairie L'Eau Vive à Avignon

extrait d'un article paru en 2005 dans Citrouille - lire son intégralité ici

«Les Chiens» fait partie de cette catégorie de romans où chaque page lue nous souffle, nous angoisse, voir nous tétanise… Cameron, un ado vivant seul avec sa mère, déménage une enième fois pour fuir un père «psychopathe» selon les dires de sa mère. Nouvelle maison, nouveau collège, nouvelle galère en perspective. Sans compter son imagination débordante, qui entretient chez lui une certaine psychose… Et le jour où Cameron rencontre Jackie, un gamin qui aurait vécu là il y a 40 ans, le lecteur ne sait plus ce qui est du délire ou de la réalité… Allan Stratton nous offre un roman très bien ficelé, où la vie de Cameron vient percuter l’histoire de Jackie, dans une sorte de répétition inéluctable. Un roman pour se faire peur, mené tambour battant par Allan Stratton, qui nous avait déjà régalé avec «Le Secret de Chanda». Découvrez le teaser du roman ICI

Librairie À Titre d'Aile à Lyon

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1897, quelque part au Nord de l'Italie. Frida assiste à la pendaison de ses parents convaincus de crimes odieux. La foule réclame la tête de "la fille des démons". Lorsque le Dr Grüber, célébre médecin de Bologne, lui propose sa protection, Frida, bien que surprise par tant de soudaine sollicitude, ne voit pas d'autre solution et accepte. Logée, nourrie, éduquée, elle va désormais vivre chez cet homme dans une ambiance étrange, entourée d'une bienveillance qu'elle comprend vite être factice. En réalité, Frida est surveillée, scrutée, mesurée, analysée... Elle est devenue cobaye. En tant que fille d'assassins, elle est un objet d'étude idéal pour les criminologues en herbe, pères de la morphopsychologie. Sort alors de l'ombre une famille insoupçonnée de révolutionnaires attachants, qui voit en Frida la victime d'un système qu'elle veut mettre à mal... On retrouve chez Frida, l'énergie et l'indépendance qui caractérisent les personnages d'Yves Grevet. Comme dans "Meto" et "Nox", l'héroïne de "Celle qui sentait venir l'orage", tout à tour traquée, fragile, curieuse, sensible, révoltée, mettra tout en oeuvre pour accomplir ce qu'elle croit juste. Fort d'une galerie de personnages géniale évoluant dans une réalité historique ciselée, ce roman est une pépite !

Librairie Lucioles à Vienne

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Ben, un adolescent de seize ans, est entouré par des parents unis (dont il n'apprécie guère l'humour...) et une petite sœur. Il coule une vie de bon élève sans histoire dans un collège britannique. Mais voilà qu'un jour son quotidien bascule, quand ses trois copains l'entraînent dans un supermarché. Objectif: voler des bouteilles d'alcool afin de pouvoir s'inviter à la fête de la belle Anaya Anabussi le vendredi suivant!

S'en suit un enchaînement de maladresses, un accident et des copains qui l'abandonnent... Ben devra suivre un parcours de réinsertion pour jeunes délinquants. Dorénavant, une fois par semaine, il se rendra à un cours de tricot!

Comment cacher à tout son entourage cette activité incongrue pour un garçon, surtout quand au fil des mois elle devient une passion dévorante qui conduira notre héros à participer à des concours et à faire des ventes sur Internet?...

Le roman est écrit sous forme de journal intime et mêle suspens, humour, mensonges, amour et amitié. Cette épreuve permettra à Ben de dépasser tous les préjugés, ce qui n'est pas sans rappeler l'histoire d'un certain Billy Elliot!

Librairie Le Liseron à Colmar

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Quand on est maman d'un jeune garçon, il arrive un moment où les véhicules nous sortent par les yeux! Marre de ces voitures, camions, et autres choses roulantes qui jonchent le sol de sa chambre, encombrent les étagères et se démultiplient en jouets, jeux et bouquins. Oui, bien sûr, on me rappellera qu'il ne faut pas faire de sexisme (d'autant que je serais la première à le dire!!!) mais allez savoir pourquoi, on a beau tout faire pour les éviter et retarder la rencontre du garçon avec les voitures il y a, la plupart du temps, une sorte d'aimant qui les attire indubitablement les uns vers les autres. Alors quand Mission sauvetage! est arrivé avec sa couverture typique garçon (ah si, ça on peut le dire; car les sauveteurs illustrés sont tous des garçons sauf une fille, infirmière, noire – histoire peut-être de contrebalancer les clichés!) j'ai hésité. Il y avait bien tous ces véhicules mais pour une fois le sujet n'était pas les engins. Je me suis lancée et j'ai ouvert ce grand imagier animé de volets et tirettes. Bien m'en a pris car celui-ci s'est avéré moins machiste que je ne le craignais, ludique, très instructif et riche. Il présente de nombreux sauvetages intervenant dans des lieux variés (mer, montagne, air, grottes, villes, pays en guerre, etc.) avec évidemment la description du métier et des engins. À la fin de l'ouvrage, des petits jeux de labyrinthes et d'observation permettent de s'amuser et réutiliser le vocabulaire. Un livre parfait pour combler les fans de voitures et les parents qui voudraient passer à autre chose!

Librairie Les Pages du donjon à Bourges

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