Mutinelle

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Droguée de lecture depuis mes 9 ans, lorsque j’ai commencé avec « le club des 5″ de la bibliothèque rose et surtout les « Alice détective » de la bibliothèque verte, je n’ai pas arrêté depuis. J’ai lu de tout, les Harlequins des années 80 de maman, les classiques, les policiers, les livres de Pierre Belmarre, les Danielle Steel, je suis ensuite tombée le nez dans les livres d’Urban Fantasy et de Fantasy.

Je me balade toujours un livre dans le sac, et si je ne vous dis pas bonjour dans le bus, c’est juste que je suis trop occupée à lire

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24 mai 2011

Presque aussi bien que le T1 !!

J’ai enchainé le T2 juste après avoir fini le T1 et je n’aurais peut-être pas dû…

On quitte Jem, qu’on découvre morte, pour suivre l’histoire de son fils, Adam, qui a hérité de son don (logique alors me direz-vous que l’on perde Jem en route vu qu’elle n’a plus de don, bref !). Adam a bientôt 16 ans et vit dans un monde un peu différent du notre, vu que l’action se déroule en 2026. Notre société a évolué, pistant chaque citoyen à l’aide de puces. Le monde change à cause du réchauffement climatique et voilà Adam quittant sa ville de Weston inondée pour retourner à Londres. Là-bas il fait la connaissance de Sarah, qui cauchemarde sur lui chaque nuit, et découvre qu’une bonne partie de la population porte la même date de mort… Voilà comment l’auteure nous plante l’intrigue cette fois-ci.

Le seul personnage restant du tome précédent est Val, l’arrière-grand-mère d’Adam, qui l’élève suite au décès de Jem. J’ai été heureuse de la retrouver inchangée. Elle passe ses journées assisse sur son sempiternel tabouret à fumer cigarette sur cigarette et à boire du thé. On la découvre un peu plus et j’ai beaucoup apprécié. Vient ensuite Adam, que j’ai eu du mal à trouver attachant à cause de ses coups de colère, certainement justifiés, mais un peu trop faciles à mon goût. Ce qui n’empêche pas le fait que c’est un personnage plein de courage et sincère. La touche féminine est donnée par Sarah, ado de 15 ans qui vieillit trop vite. Elle ressemble à une chose fragile derrière les conneries qu’elle accumule au lycée, mais se métamorphose tout le long du livre.

Adam voit donc une bonne partie de la population de Londres avec le même numéro, la même date de mort. Il se pose alors la question de savoir s’il peut changer ces dates, ou si comme il le pensait avec sa maman, celles-ci sont immuables. Voilà toute la problématique du livre, dont je ne vous dévoilerais rien ;)

L’auteure a réussi à garder le même rythme et la même fluidité d’écriture (chapitres courts, beaucoup de dialogues, peu de descriptions), mais je n’ai pas ressenti la même intensité au niveau des émotions. Je ne me suis pas attachée de la même manière aux personnages, j’étais curieuse de voir ce qu’allait donner l’intrigue, comment ils allaient s’en sortir, mais je n’ai pas réussi à vibrer pour eux comme j’ai vibré pour Jem et Spider. Il me manquait une petite étincelle… Ou alors, comme je le disais en tout début, j’ai enchainé ces livres trop vite…
Cela n’en reste pas moins une lecture agréable.

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24 mai 2011

Le comic de Mercy Thompson

Je ne suis pas une adepte des comics, je connais, j’ai des amis autour de moi qui aiment beaucoup et qui m’en parlent souvent sans que j’ose passer le pas jusqu’à celui-ci. Oh ! Bien sûr, j’attends impatiemment la sortie du comics d’Anita Blake depuis plus d’un an, mais aucun ne m’avait poussée à franchir le cap.

Retour aux sources est sorti alors que Patricia Briggs était de passage en France en mars, en marge du salon du livre de Paris. Je ne pouvais rater ni le passage de l’auteur, ni la sortie du comics. Le premier lu et possédé. J’ai beaucoup aimé la première prise en main, la couverture est belle est brillante et les pages toutes douces, sans parler de cette odeur d’encre, entêtante mais que j’adore sentir !

J’aime beaucoup le personnage de Mercy et j’étais curieuse de découvrir ses traits nés sous la plume d’un dessinateur. Je n’ai pas été déçue, elle ressemble assez à l’image que je m’en suis faite, je la vois peut-être un chouilla plus jolie, mais l’ensemble reste cohérent. Le graphisme est typique des comics (de ce que j’en connais), les dessins sont nets et les couleurs sombres, totalement en accord avec l’univers dans lequel évolue Mercy.

L’histoire nous narre l’arrivée de Mercy au Tri-Cities, comment elle en est arrivée à travailler dans un garage, ses premiers contacts avec la meute locale, et l’on découvre ainsi tout un pan de sa vie qui nous était inconnu, même si son absence ne gênait en rien la compréhension de l’histoire comme elle est plantée dans les romans. J’ai beaucoup apprécié découvrir Mercy plus jeune, et donc un peu différente, en apprendre plus sur elle et sur sa première rencontre avec Adam, le chef de la meute locale.

J’aime vraiment l’univers de Patricia Briggs (pour ceux qui ne l’auraient pas encore saisi ^^) et ce nouveau format ne fait que le confirmer. C’était mon premier contact avec un comics et je crois que l’expérience est vraiment concluante et que je vais essayer de la retenter le plus vite possible !

XO éditions

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24 mai 2011

Un thriller palpitant

Glacé est le deuxième livre policier se déroulant dans les Hautes-Pyrénées, ma région, que je lis en une dizaine de jours. Et à vrai dire, ça fait sacrément flipper quand même ! Cette région, que je croyais si tranquille ne l’est peut-être pas tant que ça… du moins dans l’imaginaire des auteurs.
Ce livre était annoncé par l’éditeur comme un très bon thriller et je trouve qu’il a tenu ses promesses ! Je me suis laissée emporter par l’intrigue dès les premières pages.

L’assassinat horrible d’un cheval est commis dans un lieu improbable sur les hauteurs d’une montagne. Le propriétaire du cheval ayant « le bras long » la gendarmerie et la police se retrouve à mener l’enquête conjointement, en trainant un peu la patte… jusqu’au moment où un homme est retrouvé pendu dans des circonstances étranges. À cela rajoutez la présence d’un centre psychiatrique pour détenus très dangereux et voilà l’intrigue et l’ambiance plantées.

Le livre met du temps à démarrer, l’auteur prend le temps de poser tous les éléments et de nous présenter les personnages en détails. Martin Servaz, qui est aussi le personnage principal, est le commandant chargé de l’enquête de la police, tandis que Irène Ziegler appartient elle à la gendarmerie. Ensemble ils vont aller de découvertes macabres en suspicion les plus improbables.
Parallèlement à l’enquête, nous voyons Diane Berg, jeune psychologue suisse, arriver à l’institut psychiatrique, sans vraiment comprendre où l’auteur veut nous emmener…

Il alterne les passages d’enquêtes et les moments passés dans le centre de rétention psychiatrique avec Diane découvrant son nouvel environnement. Ces épisodes avec la jeune psychologue, dans ce lieu confiné sont ceux qui donnent vraiment le plus la chair de poule créant ainsi une ambiance oppressante. Sans eux, le livre passerait presque pour un polar classique, mais ils ajoutent la note d’angoisse qui fait que l’on s’attend au pire à tout moment.
J’ai trouvé les personnages bien décrits, l’auteur s’attarde juste ce qu’il faut sur leur vie privée, nous dévoilant un peu de chacun en dehors du cadre de l’enquête, ce qui m’a permis de vite m’attacher à eux. Certains lui ont reproché de parfois trop détailler l’action, de glisser dans ses textes des petites scènes qui n’apportent rien à l’intrigue. C’est vrai, mais j’ai beaucoup aimé ces passages qui pour moi donne véritablement vie aux personnages.

L’intrigue par elle-même est très bien menée, je me suis faite balader une bonne partie du livre, allant là où l’auteur voulait que j’aille, pensant même avoir un coup d’avance sur lui… jusqu’au dénouement final qui m’a un peu laissée sur le c*** ! Oh, Bernard Minier ne révolutionne pas le genre, mais il m’a fait passer un excellent moment avec un livre policier qui, pour un premier roman n’a rien à envier à ses pairs !
En résumé, un excellent thriller. Ne vous laissez pas rebuter par la taille du roman, il vaut son nombre de pages !

Une aventure de d'Alexia Tarabotti

1

Orbit

16,75
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24 mai 2011

Un très bon livre un peu décalé

J’ai dévoré ce livre en 2 jours (oui c’est ma moyenne du moment). Je l’avais d’inscrit sur ma Wish depuis quelque temps et je me le suis procuré jeudi pour me remonter le moral. Et j’ai grandement bien fait !

L’univers de Mademoiselle Tarabotti, dans l’Angleterre de la reine Victoria, est certes un tantinet désuet, mais il est aussi très rafraichissant au milieu de toute cette urbaine fantasy limite futuriste que le lis habituellement. Le ton très guindé, les obligations sociales et l’étiquette de l’époque sont loin d’alourdir le texte, au contraire l’auteure réussit à garder un ton léger ainsi que beaucoup d’humour. Là où je n’ai pas été dépaysé, c’est avec les créatures surnaturelles (vampires, loups-garous et fantômes). En effet, celle-ci sont alors considérées comme des citoyens à part entière.

Le monde créé par l’auteure est d’abord désappointant, mais le temps de s’habituer au langage employé et aux vêtements portés, nous sommes emporté par le caractère attachant de Mademoiselle Alexia Tarabotti. Cette demoiselle sans âme n’en est pas moins dépourvu d’esprit. Elle réfléchit, et bien ; elle a de la répartie, et vive.

Alexia, suite à l’attaque d’un vampire sur sa personne, veut mener l’enquête. Pour ça elle à l’aide (un peu contrainte) d’un lord loup-garou, directeur du bureau d’investigation local. Les situations cocasses suivent les moments d’explications scientifiques et au fil des pages nous sommes emportés par les investigations de notre intrépide jeune dame.

Ce livre est un véritable divertissement, loin des côtés gores auxquels je me suis habituée dernièrement. De plus, cette plongée dans cette Angleterre du XIXème siècle permet d’en apprendre plus sur les conditions de vie de cette époque, ainsi que sur l’étiquette typiquement british.

J’ai adoré ce livre, et j’attends la suite (traduite en français of course) avec impatience.

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24 mai 2011

De la bonne fantasy !

Dès que j’ai vu cette couverture, j’ai flashé dessus ! J’adore ce regard gris acier qui laisse libre court à mon imagination. Autant par ce qu’il pourrait dire, que le contexte dans lequel il a pu être provoqué. Il m’a fallut quelques temps pour me le procurer et lorsque j’ai commencer à le lire, les événements se sont enchainés de telles façons que je n’ai pas réussi à le vite.

Pourtant, j’ai beaucoup aimé ce livre. Cette pause fantasy au milieu de la fantasy urbaine que je lis habituellement m’a fait du bien. J’ai adhéré de suite au monde créé par Marie Brennan, ce monde fait de sorcières et de chasseurs, même si je me suis un peu emmêler au début entre les différentes écoles de chasseurs et les différentes branches des sorcières.

Ce premier tome d’un diptyque a comme personnages principaux deux doubles, deux « sœurs » séparées à la naissance mais que le destin rassemble à leur 25 ans. L’une est sorcière, l’autre chasseuse. Si la sorcière veut obtenir la totalité de ses pouvoirs, elle doit tuer ce double qui l’empêche de les maitriser. Seulement rien ne se passe comme prévu, et les deux doubles font front pour trouver une solution alternative.

On sent de suite que Marie a beaucoup d’imagination, le monde créé est bien pensé et rien n’est laissé au hasard, jusqu’au salutation entre sorcières, suivant leur rang et leur poste (même si je vous avoue que je n’ai pas tout retenu). J’ai beaucoup aimé les deux personnages principaux, Mirage et Miryo, deux femmes différentes mais au caractère bien trempé, sachant ce qu’elles veulent, et même si elles ne sont pas sures d’y arriver, elles sont prête à tout tenter.

Il est difficile de vous parler de se livre sans trop vous en dévoiler, mais il est à découvrir, je vous le conseille. J’attends le deuxième tome, prévu pour avril, avec impatience.