Mutinelle

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Droguée de lecture depuis mes 9 ans, lorsque j’ai commencé avec « le club des 5″ de la bibliothèque rose et surtout les « Alice détective » de la bibliothèque verte, je n’ai pas arrêté depuis. J’ai lu de tout, les Harlequins des années 80 de maman, les classiques, les policiers, les livres de Pierre Belmarre, les Danielle Steel, je suis ensuite tombée le nez dans les livres d’Urban Fantasy et de Fantasy.

Je me balade toujours un livre dans le sac, et si je ne vous dis pas bonjour dans le bus, c’est juste que je suis trop occupée à lire

Robert Laffont

17,50
Conseillé par
9 avril 2012

Une dystopie entrainante

Depuis que le challenge jeunesse/young adulte a été lancé avec Mélo et Nodrey, j’ai mis le nez dans la dystopie et je dois avouer que je suis séduite par le genre. Quand j’ai donc eu la possibilité de lire Starters, je ne me suis pas faite prier !

Callie vit dans une Amérique du Nord d’après guerre. Une guerre qui a opposé les États-Unis et « les pays du pacifiques » et qui a décimé tous les adultes entre 20 et 60 ans qu’on avait pas pris la peine de vacciner contre les missiles spores. Elle se retrouve donc seule, à 16 ans, avec son petit frère Tyler de 7 ans. Sans grands-parents pour se porter garants, ils errent au milieu des quartiers en ruine en tentant de survivre au mieux. Sous le manteau circule une rumeur, une entreprise proposerait beaucoup d’argent aux jeunes (les starters) pour qu’ils hébergent temporairement des personnes âgées (les enders) qui peuvent ainsi retrouver leur jeunesse. Au pied du mur, Callie accepte ce contrat et va alors découvrir ce que cache une telle technologie…

J’ai littéralement été happé par ce livre que j’ai lu en deux jours (bon je vous accorde que la police est assez grosse et que ça m’a beaucoup aidé). J’ai de suite été touchée par les conditions de vie de Callie et Tyler, on peut dire que l’empathie a été immédiate. J’ai aimé la façon dont Callie prend soin de Tyler, ça façon d’être déjà adulte à 16 ans et de vouloir protéger l’enfance de son petit frère. Elle est confronté à des problématiques et des choix que peu d’ado de 16 ans connaissent et agit au mieux. Callie est un personnage avec un caractère fort, ce qui lui permet de faire face malgré les problèmes qu’elle rencontre. Elle a de la ressource et démontre une réelle intelligence.
L’intrigue, que je n’aborde pas vraiment dans mon résumé pour ne pas trop vous la dévoiler, est très bien pensée, même si j’ai réussi à deviner certains points, j’ai surtout été surprise par l’imagination de l’auteure qui m’a menée par le bout du nez. Et je dois avouer que c’est bon parfois de ce laisser porter. Oh ! Pas que je ne me suis pas posée de questions hein, mais j’ai préféré avancer rapidement dans ma lecture pour avoir les réponses. Et je n’ai pas été déçue de ce que j’ai découvert.
Ce que j’ai aimé dans ce tome, c’est que l’énigme qu’il propose est résolue, Callie arrive à résoudre ses problèmes. Mais l’auteure a le génie de nous en proposer une autre à résoudre avec Callie dans le prochain tome, que j’ai, bien évidement, hâte de lire !

Pica morfal boy

Nobody daph

Sarbacane

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6 avril 2012

Livre jeunesse hors-norme

Lorsque l’on m’a proposé ce livre à lire, j’étais septique, le résumé me tentait peu, il faut dire qu’il est assez succinct, mais la curiosité a été la plus forte. Et après lecture je ne sais toujours pas quoi pensé de ce livre…

Ce livre c’est essentiellement l’histoire de Jiminy Waterson, enfant, ado et jeune homme atypique. Il est capable d’avaler n’importe quoi et son corps le digère sans soucis, il ne peut s’empoisonner avec rien. Il décide alors de prendre la route avec son seul ami, improvisé impresario, pour faire fortune.


Les débuts sont assez nébuleux, on découvre le passé de Jiminy, sa particularité, sans vraiment savoir où l’auteur veut en venir, même si ces informations glanées de-ci de-là ne sont pas dénuées d’intérêt. On appréhende le fonctionnement du « gamin » avec des yeux ronds comme des soucoupes !
Ce livre est un ovni ! J’ai été amatrice un temps de livre de terreur, un peu space, avant de succomber à l’urban fantasy, mais celui-ci est non seulement space, mais parfois bien dérageant pour mon esprit bien pensant. L’auteur n’hésite pas à jouer la carte du trash, sans nous épargner les détails. Je pense qu’il faut avoir l’estomac bien accroché sur la description de certaines ingurgitations. L’auteur n’y va pas avec le dos de la cuillère et ne nous épargne rien, j’ai même parfois eu la sensation d’être un peu voyeuse… ouais bon, j’avoue c’était raccord avec mon côté « mais c’est dégueu’ ! Il va pas faire ça ?! Ah bah si ! Beurk ! » mais je regarde/lis quand même.
À côté de cet aspect trash, les personnages sont extrêmement bien campés et attachants. Ce n’est pas parce qu’il a des « dons » hors du commun, que Jiminy n’a pas les mêmes préoccupations qu’un jeune homme d’une vingtaine d’années. Gravite autour de lui une galerie de personnages plus caricaturaux les uns que les autres, mais assez fouillés, on a un aperçu de leur passé et une description précise de leur caractère. J’ai adoré découvrir chacun d’eux.
Le deuxième thème du livre est une intrigue politique, qui m’est je pense passée un peu au dessus. J’ai compris ce qu’il se passait, mais je ne suis pas sure par contre d’en avoir saisi le message, tant j’étais absorbée par la vie et les facultés de Jiminy. Je vous laisserais alors le décoder, et si l’envie vous en dit, de me l’expliquer.
Par contre, j’ai des doutes sur le public visé. La collection Exprim’ est pour des ados dès 15 ans et je ne suis pas sure qu’ils comprennent vraiment le livre. Oh ! Ils vont saisir les scènes de « voyeurisme » mais je ne sais pas si elles leur feront du bien. J’ai apprécié l’histoire, mais je pense qu’elle est destinée aux adultes, outre le vocabulaire assez soutenu dans les descriptions (et pas dans les dialogues qui eux sont familier), je ne pense pas les ados assez mature pour comprendre ce livre et surtout avoir assez de recul pour la lecture de certaines scènes.

En résumé, je dirais que si vous êtes curieux, avez envie de changement et avez l’estomac bien accroché, ce livre est pour vous.

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6 avril 2012

Fantastique jeunesse

J’avais lu le tome 1 en juin, que j’avais trouvé gentillet, très léger et surtout jeunesse, mais je n’ai pas pu résister à l’envie de connaître la suite des aventures d’Alexanne.

Après la mort de ses parents, Alexanne va vivre à la campagne chez sa tante Tatiana, la grande sœur de son père, c’est là qu’elle découvre qu’elle est une fée et qu’elle doit apprendre à connaître et maitriser ses pouvoirs. Elle découvre aussi qu’elle a un oncle qui entre fugue et vie au sein d’une secte, n’a pas eu une vie facile. C’est au sein de cette nouvelle famille, qu’Alexanne se reconstruit et renoue avec ses racines.
Dans ce deuxième tome, on découvre un peu plus la vie de Mikal, jeune homme d’une trentaine d’année qui a tout d’un écorché vif. Il décide de faire tomber la secte qui l’a gardée prisonnier pendant 10 ans et veut faire tomber son chef, le Jaguar, pour toute ses atrocités.


J’ai beaucoup plus aimé ce livre que le premier. Bon, le ton reste le même, un peu simplet, et l’auteur ne s’embarrasse pas avec des explications et descriptions excessives, mais j’ai aimé voir le cheminement de Mikal, qui soit dit au passage à repris son nom de naissance Alexei, contre sa nature profonde de révolté pour faire tomber la secte selon les lois d’une société qu’il ne connait pas.
Mikal-Alexei a quitté sa famille à 10 ans à cause de désaccords avec sa mère, il échoue alors dans une secte qui le récupère au milieu de la forêt, quasi mort de froid et de faim. Seulement il ne savait pas qu’en y entrant il ne pourrait jamais en sortir et subirait les pires sévices. Il parvient à s’en échapper 10 ans après et débarque chez sa sœur à moitié mort (décidément, quand je vous dis qu’il n’a pas eu la vie facile) car criblé de balles, il s’en sort grâce aux dons de guérisseuse de sa sœur, mais en reste marqué à vie. Écorché vif, il ne fait plus confiance à personne, si ce n’est à Tatiana.
Avec l’arrivé de sa nièce tout son équilibre précaire bascule, et la jeune fille lui donne l’envie de faire payer au Jaguar ce qu’il lui a fait.
Je suis une fan de policier depuis des années, et ce livre mêle habillement fantastique (les dons des personnages principaux et les anges qu’ils côtoient) et enquête (même si celle-ci est plus basée sur le côté juridique). L’auteure réussi à mélanger les deux brillamment. Je me suis laissée portée par le combat de Mikal-Alexei, j’ai vibré de colère avec lui et j’ai espéré tout comme lui que le Jaguar finisse sous les verrous.
Par contre Alexanne, le personnage phare de la série m’a un tantinet agacée avec sa manie de se mêler de la vie de tout le monde, ça part d’un bon sentiment, mais elle cause parfois des dégâts qui laissent des traces…

J’ai vraiment apprécié ce livre, même si je lui concède un petit bémol : la simplicité du ton, mais elle est en accord avec le public jeunesse visée, et que parfois les sentiments des personnages, les rebondissements soient simples permet de vraiment déconnecter du quotidien, un peu comme une petite bulle de fraicheur.

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2 avril 2012

Renouer avec l'Anita des débuts

Après quelques temps d’hésitation, dus aux déceptions suite à la lecture des 4 tomes précédents, je me suis quand même décidée à lire ce tome 15. J’ai découvert l’urban fantasy avec cette série, et même si certains tomes me déçoivent, je pense qu’elle restera quand même ma préférée et que je continuerais malgré tout à la lire.

Attention, pour ceux qui commencent à peine la série, ou n’en sont pas encore arrivé au tome 15, ce résumé et cet avis, pourraient vous dévoiler certaines choses.


Anita se retrouve dans ce tome face à une demande d’aide d’un personnage pour le moins surprenant : Malcom, le dirigeant de l’église de la vie éternelle. Deux de ses membres sont, selon lui, accusées à tort de meurtre, Anita a même reçu les ordres d’exécution. Connaissant Malcom, Anita sait qu’il ne serait pas venu demander son aide s’il ne pouvait faire autrement, elle a alors tendance à croire sa thèse du complot… Sauf qu’en creusant, il s’avère qu’il n’y a pas que Malcom qui est visé par ce complot et que la politique vampirique n’est pas loin de tout ça…

Sans y aller par 4 chemins, je peux vous dire que j’ai bien fait de lire ce tome, il m’a aidé à renouer avec la série qui était en déperdition à mes yeux. L’arrivée de l’ardeur et des scènes de sexe de 50 pages m’avaient vraiment refroidie, je n’ai rien contre, mais bâtir les ¾ d’un livre dessus au détriment de l’intrigue n’est vraiment pas ma tasse thé.
Dans ce tome, on renoue avec les problématiques propres au triumvira formé par Anita, Jean-Claude et Richard. L’incompatibilité des 3 caractères est remis sur le devant de la scène et malgré ses efforts, Richard reste Richard et freine des 4 fers au bon fonctionnement de ce trio qui devrait être le plus puissant jamais créé. Avec ça, on reparle aussi de la politique vampirique, on en découvre un peu plus sur son fonctionnement et sur celle à l’origine de la création de tous les vampires : marmée noire. Et surtout on voit revenir Edouard, bon on ne le voit pas beaucoup, mais j’ai aimé retrouvé cette complicité qui le lie dans l’action à Anita.

Pour moi, ce livre m’a permis de renouer avec la « presque » Anita des débuts. Presque, parce que le personnage a évolué, depuis les débuts, elle a vieilli, a vécu des choses qui l’ont changée et est ressortie de certains événements profondément chamboulée, une partie de ses convictions a volée en éclat, et l’Anita du tome 15 est bien éloignée de l’Anita du premier livre. Je ne suis pas toujours d’accord avec elle, je regrette parfois son humour mordant, et si l’auteure ne me « pourri » pas les pages de scènes de sexe, je pense que j’apprécie aussi l’Anita qu’elle est devenue. D’ailleurs je pense que je vais rempiler avec plaisir avec le tome 16.

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14 mars 2012

Un polar à l'humour noir

Me voilà lancée dans un policier pour changer un peu, grâce aux éditions Belfond qui ont eu la bonne idée de me faire parvenir ce livre alors que je n’osais pas me le procurer.

Difficile de vous faire un résumé de ce livre sans trop vous en dévoiler, mais je vais tenter… Des petites filles sont tuées et les crimes ont des similitudes avec les contes de fées. L’inspecteur Cooper mène l’enquête dans la ville de Pandore, ville un peu fantastique où les mœurs ne sont pas totalement les mêmes que les nôtres…

Dès le début du livre on est plongé dans un monde un peu fol’dingue mais terriblement divertissant. J’ai englouti ce livre en un après-midi sans voir le temps passer. J’étais portée par l’intrigue policière et surtout charmée par ce monde créé de toute pièce par l’auteur.
Une flopée de personnage plus dingos les uns que les autres agrémentent le récit, faisant parfois franchement rire, entre Mémé cornemuse fan de Jean-Claude Van Damme, le policier homo qui arrondit ses fins de mois en faisant le tapin le soir… et bien d’autres que je vous laisse le plaisir de découvrir par vous même, on ne s’ennuie pas une seule minute ! Je dirais même que parfois découvrir qui est l’assassin en devient secondaire. Bon, bien sûr ça ne m’a pas empêché de chercher à savoir qui avait fait le coup et finalement à être assez loin du compte tant j’étais baladée par la fantaisie de l’auteure.
Les dialogues sont de vraies pépites, dignes de faire partie des répliques célèbres que l’on ressort régulièrement lors de discussion entre amis.
Ce n’est pas simple pour moi de parler de ce livre terminé il y a quelques jours, l’intrigue est tellement alambiquée, les personnages tellement atypiques que je vous en dévoilerais trop et pourrais vous gâcher le plaisir de la découverte. Le seul moyen d’être séduit c’est de vous lancer !
Je ne connaissais pas l’auteur mais ce livre m’a donné envie d’en savoir plus, rares sont les auteurs qui arrivent à créer un mode qui leur est propre, rempli d’humour et d’une pointe de folie qui adoucit notre quotidien.