Mutinelle

http://mutietseslivres.com/

Droguée de lecture depuis mes 9 ans, lorsque j’ai commencé avec « le club des 5″ de la bibliothèque rose et surtout les « Alice détective » de la bibliothèque verte, je n’ai pas arrêté depuis. J’ai lu de tout, les Harlequins des années 80 de maman, les classiques, les policiers, les livres de Pierre Belmarre, les Danielle Steel, je suis ensuite tombée le nez dans les livres d’Urban Fantasy et de Fantasy.

Je me balade toujours un livre dans le sac, et si je ne vous dis pas bonjour dans le bus, c’est juste que je suis trop occupée à lire

18,15
Conseillé par
31 octobre 2011

Littérature jeunesse

Si vous parcourez souvent la toile littéraire, que vous voguez comme moi de blogs en forums vous n’avez pas pu passer à côté de ce livre ! C’est devenu un incontournable de la littérature Young Adulte et plus précisément de la dystopie. J’étais assez réticente à lire ce livre la première fois que j’en ai lu la 4ème de couverture, cette idée d’enfants s’entretuant pour un jeu me dérangeait. Puis à force de lire des avis plus que positifs de-ci de-là, et une amie proposant gentiment de me le prêter je me suis laissée tenter. Et je ne l’ai pas regretté !


Nous sommes dans un monde post-apocalyptique, l’humanité s’est reconstruite suite à une catastrophe quelconque. Et dans ce monde, afin de mieux assoir son pouvoir, la « caste » dominante impose des « jeux » cruels aux 12 autres. Ces 12 disdrits doivent fournir, chaque année, deux enfants dont l’âge est compris entre 12 et 18 ans qui doivent ensuite s’affronter dans une arène. Le gagnant est le survivant. En instaurant la terreur parmi ces pauvres gens, ils s’assurent ainsi leur « loyauté » et maintiennent leur pouvoir. C’est ainsi que Katniss, notre héroïne, se retrouve dans l’arène, à défendre sa vie.

Ma première peur avec ce livre, c’était de tomber dans de la violence pure, où les gens s’affrontent sans état d’âme, chacun défendant sa vie avec hargne et surtout égoïsme. Et je m’étais lourdement fourvoyer ! Farfaitement ! Ce livre n’est en aucun gore, l’auteur ne met jamais l’accent sur l’hémoglobine mais plus sur le ressenti, le sentiment, la recherche de la connaissance de soi, le dépassement de ses limites… Oui, l’histoire par elle-même est horrible, mais l’auteure a décidé d’aborder cette situation sur le plan humain, ne s’attardant jamais inutilement sur les scènes qui pourraient être violentes.

J’ai aussi beaucoup aimé les personnages, très vrais, ni trop durs, ni trop gnangnans, juste ce qu’il faut pour ce genre de situations. Katniss est une héroïne à laquelle je le suis beaucoup attachée, elle est forte, mais ça n’en reste pas moins une ado de 16 ans grandit prématurément, qui fait du mieux qu’elle peut dans une situation où beaucoup d’entre nous n’aurait pas fait long feu.

Je ne vais pas trop vous en dévoiler sur ce livre, il est vraiment à découvrir, il faut laisser ses préjugés de côté et le lire comme faisant partie de cette humanité changée par la faim, le froid, la lutte de chaque instant pour survivre, pas seulement dans l’arène mais aussi au quotidien, dans chaque districts. Il faut se laisser porter par ces sentiments dont l’auteure nous abreuvent, qui, au delà du portrait peu reluisant fait de la société qui nous attend, peut être ? Sûrement ? Nous montre que notre vraie richesse c’est notre humanité, notre caractère d’homme qui nous pousse constamment à nous dépasser, notre instinct de survie qui nous fait nous adapter à chaque situation… C’est ce que personnellement j’y ai vu : une jolie leçon d’espoir.

Volume 1

[1]

Nathan

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31 octobre 2011

Littérature jeunesse

Me voilà rapidement revenue avec une autre dystopie. Je les ai enchainé ces deux là ! C’est peut être pour ça que j’ai eu l’impression d’être dans la même atmosphère…

Nouveau monde post-apocalyptique, la terre a souffert de la bêtise des hommes et a subi une catastrophe qui a décimé une partie de la population mondiale. Les survivants ce sont organisés en factions, 5 en tout, sensées représenter chacune un moyen d’éviter que la même horreur se reproduise. On y trouve les sincères, les altruistes, les audacieux, les fraternels et les érudits. Chacune de ces sections est, à leurs yeux, un moyen de vivre mieux. Notre héroïne, Beatrice, fait partie des altruistes, ce groupe qui se dévoue pour les autres, et qui, grâce à ses capacités d’oubli de soi et de dévouement envers les autres, gouverne toutes les sections. À l’âge de 16 ans, les jeunes doivent choisir leur section suite à un test d’aptitude. Celui de Beatrice n’est pas « concluant », elle choisi alors les audacieux, faute de mieux, et c’est là que sa vie change…

J’ai beaucoup été touchée la narratrice, Beatrice (Tris), petit bout de femme de 16 ans qui fait l’apprentissage de la vie dans une section différente de celle où elle a grandi, très différente même. Passer du don de soi jusqu’à s’oublier, à devoir se surpasser en courage n’est pas ce que j’appelle une épreuve facile. Mais elle y parvient avec brio. Elle nous fait partager ses doutes et il est assez facile de s’identifier à cette demoiselle fragile à l’extérieur et forte à l’intérieur. Elle nous prouve qu’il n’est pas nécessaire d’être super musclé pour être courageux, bien au contraire.

Le monde créé par l’auteur met en avant les travers de l’homme actuel en nous exposant les qualités qui leurs sont opposées. Chaque faction propose une solution cohérente pour éviter un nouveau clash, mais rien n’est simple, car même après « la fin du monde » qui offre la possibilité de tout recommencer du bon pied, même avec la meilleure volonté du monde, cette reconstruction n’est pas facile. Surtout que l’auteure nous montre que l’histoire peut être un éternel recommencement, et que même si la majorité des hommes y met du sien, une poignée peut suffire pour pervertir une grosse partie (le ver, la pomme tout ça…).

J’ai aussi beaucoup apprécié la relation entre Tris et Quatre, qui commence lentement, on a l’impression qu’aucun des deux ne s’en aperçoit, et un jour c’est là, et pour une fois ils ne tournent pas autour pendant des jours. Comme le rythme du livre, leur relation est rapide et évidente.

Sans être moralisateur, l’auteure nous offre une vision de ce qui nous attend, et ce que l’ont peut faire avant que ça n’arrive, pour peu qu’on s’en donne la peine… Le livre se termine sur un événement clef et il me tarde de connaître la suite !

15,95
Conseillé par
31 octobre 2011

Jeunesse

Une histoire de métamorphes pour ados ? Ce livre était pour moi. Parce que oui aux crocs sanguinolents des vampires envoutants, mais j’aime aussi les crocs baveux des bêtes à poils ! J’ai un penchant pour les méchants qui sont gentils.

Tim est un jeune homme comme les autres, jusqu’au jour où sa famille, son père, sa mère et son frère, meurt dans un accident de voiture. Il est lui même dans cette voiture et il s’y réveille en bête féroce totalement désorientée. Quelques heures après il se réveil à l’hôpital perdu. Un homme, le professeur McIntyre, va le croire et lui révéler ce qu’il est. Il le suis alors dans sa clinique pour apprivoiser sa nouvelle vie.


D’emblée la 4ème de couverture m’a plu, cet apprentissage de la nouvelle condition de Tim m’intriguait. Je me suis toujours demandée comment on s’habituer à se transformer en animal toutes les nuits de pleine lune. J’imagine que de réaliser que du jour au lendemain on est capable de telles prouesses doit être difficile à accepter… Sauf qu’ici la transformation n’a rien à voir avec la pleine lune. L’auteur aborde une mythologie du métamorphe complètement nouvelle (du moins pour moi), et j’aime de l’originalité lorsque je lis ce genre de livre. Ici tout est abordé de manière scientifique rendant toutes ces métamorphoses possibles, encore plus réelles. Ceci étant renforcé par le fait que les seuls éléments « paranormaux » ou fantastiques du livre sont les métamorphes, le reste du monde est le notre tel qu’on le connait. On s’attend vraiment à tomber sur un voisin mi-homme mi-loup en sortant de chez soi.
Le deuxième point fort de la mythologie crée par l’auteur est que les personnages peuvent se métamorphoser en n’importe quel animal, donnant parfois des situations assez comiques.

D’ailleurs en parlant des personnages, le trio Tim, Flora et Sharif est vraiment bien équilibré, on s’attache à chacun d’eux au fur et à mesure qu’on les découvre, l’auteur mettant un point d’honneur à nous les présenter en détails. Leur passé nous est dévoilé et c’est ce que j’aime dans un livre, connaître les personnages à fond, je trouve que ça aide à comprendre certaines de leurs réactions…

Je me suis vite laissée emporter dans cette histoire, dans le tourbillon des interrogations de Tim, dans son adaptation à son nouveau milieu, sa nouvelle condition, ses nouveaux amis et par « cette bagarre contre les méchants » que je vous laisse le plaisir de découvrir ^^ .

Le seul petit bémol que je soulinerais c’est l’emploi d’un vocabulaire un peu trop recherché pour des ados, bien sûr, les ados ne sont pas des idiots ce n’est pas ça, mais ça gâche un peu le plaisir de la lecture de devoir se creuser la tête pour le sens de certains mots, ou alors c’est que je ne suis pas assez « culturée » :p

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31 octobre 2011

Incontournable Anita

Le livre dans ma BAL est un grand format de 569 pages, autant dire un beau bébé, mais il faut bien ça pour loger Anita et son harem. Rare les héroïnes autant entourées ! Bon, ok, y’a Merry, mais elle a été créée par la même auteure ;)

J’ai ouvert ce livre pleine d’appréhension, pleine des préjugés face aux avis que j’avais lu sur le net et des différents échanges que j’avais eu avec les lectrices de VO. Je n’y suis pas allée à reculons mais presque. Et finalement j’ai été surprise plutôt agréablement. Attention, cet avis comporte des spoiler pour ceux qui ne sont qu’au début de la série, même si j’ai essayé de faire attention.

Le ton du livre est donné par la quatrième de couverture. Anita a peur d’être tombée enceinte et des conséquences qu’un bébé entrainera sur sa vie, sans parler du fait qu’elle a un peu de mal à savoir qui est le père parmi ses sept amants, même si certains sont écartés d’office. Elle se pose alors toutes les questions légitimes que se pose une femme dans une telle situation. À ça s’ajoute le fait que les pères potentiels sont tous des créatures « surnaturelles » et que leurs particularités vont être transmisses au bébé. Le tout baignant dans l’atmosphère pesantes des jeux de pouvoirs créés par la visite à Saint Louis d’autres maîtres de la ville.

Vous savez donc que j’avais quelques aprioris avant d’ouvrir ce livre, je l’ai lu avec méfiance au début et me suis ensuite laissée entrainer par les jeux de pouvoirs et la découverte de l’évolution de chaque personnage, de leur caractère, de leurs pouvoirs… J’apprécie toujours autant l’univers créé par Laurell, ce monde peuplé de métamorphes, vampires et autre créatures sorties parfois des pires cauchemars de l’homme à travers les âges. Elle a su créer un monde cohérent, avec des jeux de pouvoirs et surtout une évolution des pouvoirs de chacun. Aucun personnage ne reste figé, qu’il soit principal ou secondaire, ils évoluent tous et tous trouvent leur place dans la trame de l’histoire, comme un puzzle ou chaque pièce s’emboite logiquement avec les autres. On sent que tout ça est réfléchi, murement pensé… L’évolution d’Anita me fascine, elle acquière des pouvoirs étonnants, son corps est capable de choses époustouflante, elle est une contradiction à elle toute seule et j’adore ça ! Cette femme exceptionnelle est une de mes héroïnes préférées depuis presque 8 ans. Mais depuis quelques tomes certains aspect de l’histoire me déçoivent, je trouve l’arrivée de l’ardeur lourde à lire, oui, elle est justifié et logique dans l’évolution de tous, mais ces scènes de sexe à outrance, limite pornographiques me gênent et je trouve qu’elles apportent peu à l’histoire.
L’autre point négatif c’est que Laurell se perd parfois dans des descriptions et des dialogues inutiles, alourdissant, rallongeant le récit. Ce livre de 569 pages se passe sur 24h de temps !
Et enfin, j’ai aussi parfois du mal avec le côté moralisateur à outrance d’Anita, elle qui tant bien que mal fait du mieux qu’elle peut avec les épreuves qu’elle rencontre.

Bref, un avis mitigé, mais je pense que je continuerais à lire cette série un moment, puisque je suis curieuse de voir comment vont évoluer les pouvoirs d’Anita et les différents groupes auxquels elle appartient.

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31 octobre 2011

Fantasy comme j'aime

Allez un peu de fantasy pour changer, ça ne fait pas de mal ! ^^ Et de la fantasy française s’il vous plaît !

Nous sommes ici dans un monde où le cœurs des hommes et des autres créatures fantastique, nains, elfes et autres, est remplacé par une fée. Ce monde était régi par des fées vivants chacune sur une planète et reliées entre elles, jusqu’au jour où celle de la terre trouvant ses habitants trop avides a décidé de couper ce lien et de remplacer nos cœurs par des fées. À cela s’ajoute une histoire de souffle et de soupir que je n’ai pas bien saisi…

J’ai beaucoup aimé le livre, son ambiance, les personnages, l’intrigue… mais je n’ai malheureusement pas tout compris malgré tous mes efforts… Mathieu Gaborit a fait le choix de dévoiler son monde au fur et à mesure de notre lecture, et je pense que c’est ça qui m’a perdu. J’ai compris l’histoire des fées-cœurs (qui est dévoilée assez vite) mais pas cette magie autour du souffle (d’où elle venait et comment elle était « créée »). Ça n’a heureusement pas gêné ma lecture, et j’en ai compris un gros 90%.

Le style de Mathieu Gaborit est simple et efficace. Sans détour il va droit à l’essentiel n’alourdissant pas le récit de descriptions trop longues. Je dirais même que parfois il va un peu vite, quelques éclaircissement, voire des explications supplémentaires n’auraient pas été de refus. Les personnages sont aussi bien campés, loin des clichés de la fantasy. Le personnage principal, Lilas, est une naine que rien n’impressionne, ancienne chef de la garde de la Haute-fée. Elle est décidée et courageuse et mettra tout en œuvre pour protéger sa famille lorsque son fils Saule viendra demander son aide. Les autres personnages sont du même acabit, avec un caractère affirmé et très tranché les uns des autres.
L’univers crée est cohérent, j’ai apprécié le découvrir page après page, m’étonnant à chaque fois de l’imagination sans borne de l’auteur.L’intrigue est bien menée, même si je l’ai trouvé parfois un peu rapide. Le rythme de l’histoire est vraiment différent de ce que l’on trouve dans les autres livres de fantasy qui sont souvent à « rallonge » ou à tiroirs. Ici tout est concis mais rien n’est oublié. L’histoire a un point de départ et une fin.

En bref, une histoire rapide que j’ai beaucoup aimé lire, même si je n’aurais pas été contre quelques descriptions et explications supplémentaires.